EN BREF
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Le registre national d’immatriculation des copropriétés, récemment renforcé par le décret n° 2025-831 du 19 août 2025, impose aux syndics de fournir de nombreuses informations essentielles concernant la gestion et l’état des copropriétés. Cette initiative vise à garantir une plus grande transparence financière et à faciliter le suivi des propriétés en difficulté. Les données à inscrire couvrent des aspects variés comme la performance énergétique, les fonds de travaux, ainsi que des éléments techniques relatifs aux bâtiments, afin de mieux appréhender les enjeux liés à l’état des habitations.

Le registre national d’immatriculation des copropriétés (RNIC) a pour but de centraliser les informations cruciales sur les copropriétés françaises. Avec le promulgation du décret n° 2025-831 du 19 août 2025, des exigences supplémentaires ont été instaurées. Cet article explore les différentes catégories d’informations que les syndics doivent désormais inscrire afin d’assurer une gestion plus claire et efficace des copropriétés.
Table of Contents
ToggleLes nouvelles données techniques obligatoires
Le RNIC ne se limite plus à des informations basiques. En effet, les syndics doivent à présent fournir des données techniques détaillées. Cela inclut des éléments comme la performance énergétique, le type de système de chauffage utilisé, et les diagnostics techniques des installations. Ces nouvelles exigences visent à améliorer la connaissance de l’état des bâtiments et à faciliter la transition écologique.
La performance énergétique
Un des critères majeurs qui doivent désormais être inscrits concerne la performance énergétique des copropriétés. Les syndics doivent indiquer le diagnostic de performance énergétique (DPE) de chaque immeuble, permettant ainsi aux autorités de mieux cibler les bâtiments à potentiel d’amélioration.
Le système de chauffage
Un autre point crucial est le détail concernant le type de chauffage utilisé dans l’immeuble. Que ce soit au fioul, au gaz ou électrique, cette information permet de dresser un état des lieux énergétique et de repérer les copropriétés énergivores.
Les informations financières et administratives
En parallèle des données techniques, le registre national d’immatriculation des copropriétés requiert des informations financières indispensables. Il est essentiel que les syndics déclarent le montant du fonds de travaux ainsi que l’existence de tout projet de plan pluriannuel de travaux.
Fonds de travaux
Le montant exact du fonds de travaux devient une donnée clé, permettant de discerner les copropriétés capables de financer des travaux d’entretien ou d’amélioration. Cette transparence financière aide l’État à distribuer des aides efficacement, en ciblant les copropriétés réellement dans le besoin.
Plan pluriannuel de travaux
Il est également impératif d’inscrire l’existence d’un plan pluriannuel de travaux adopté par l’assemblée générale. Cette obligation vise à garantir que chaque copropriété ait une vision à long terme de ses besoins en matière de maintenance et de rénovation.
Les obligations concernant les charges impayées
Le nouveau décret modifie aussi la manière dont les copropriétés doivent déclarer les charges impayées. Désormais, seuls les copropriétaires ayant plus de deux trimestres de charges impayées doivent être inscrits, ce qui évite d’encombrer les registres de petites créances.
Les diagnostics immobiliers
Les syndics doivent aussi déclarer tous les diagnostics immobiliers associés à la copropriété. Cela inclut des éléments comme le diagnostic amiante, les états des installations électriques et de gaz, garantissant ainsi une connaissance approfondie des risques potentiels.
Lutte contre l’habitat indigne
Enfin, il est important de mentionner que toute mesure administrative prise contre des copropriétés en état d’insalubrité, comme des arrêtés d’insalubrité, seront également consignées dans le registre. Cela garantit une meilleure traçabilité des copropriétés à problèmes et une lutte coordonnée contre l’habitat indigne.
Le RNIC représente donc un pas en avant vers une gestion plus transparente et efficace des copropriétés en France. Chacune de ces éléments doit être dûment enregistré pour respecter les nouvelles réglementations et assurer une copropriété bien gérée.

Informations essentielles à inscrire dans le registre national d’immatriculation des copropriétés
Catégorie | Détails |
---|---|
Données de copropriété | Nombre de bâtiments, étages et ascenseurs |
Performance énergétique | Diagnostics de performance énergétique (DPE) et autres audits |
État des installations | Chauffage, ventilation et eau chaude sanitaire |
Fonds de travaux | Montant et existence du fonds de travaux |
Plans pluriannuels | Inscription et adoption de plans pluriannuels de travaux |
Impayés | Copropriétaires avec plus de deux trimestres de charges impayées |
Incidents administratifs | Arrêtés d’insalubrité et mises en demeure |

La gestion des copropriétés en France reçoit une attention accrue grâce à la mise en place du registre national d’immatriculation des copropriétés. Ce nouveau décret (n° 2025-831 du 19 août 2025) exige des syndics qu’ils déposent un ensemble d’informations cruciales afin d’assurer une gestion plus transparente et efficace.
Renseignements administratifs et de base
Le registre exige des détails fondamentaux sur chaque copropriété. Cela inclut le nom et l’adresse de la copropriété, ainsi que les coordonnées du syndic. Les syndics devront également préciser le nombre de lots et leur nature, qu’ils soient à usage d’habitation ou commercial.
Données financières
Les informations concernant les charges impayées revêtent une importance particulière. Dorénavant, seuls les copropriétaires ayant plus de deux trimestres de charges impayées seront signalés. De plus, les syndics doivent indiquer le montant du fonds de travaux à disposition, offrant ainsi une vision claire de la capacité financière de la copropriété à réaliser des travaux.
Performances énergétiques et diagnostics
Le volet environnemental prend également une place prépondérante. Les syndics seront tenus de déclarer des éléments tels que le dossier de performance énergétique (DPE), les audits énergétiques, ainsi que les systèmes de chauffage, ventilation et de production d’eau chaude sanitaire présents dans l’immeuble. Cette collecte d’informations vise à faciliter l’identification des copropriétés énergivores.
Plans de travaux pluriannuels
Une autre obligation concerne les plans pluriannuels de travaux. Les syndics devront inscrire à l’ordre du jour de l’assemblée générale l’existence d’un plan de travaux approuvé. Cette mesure vise à anticiper les besoins en matière de rénovation et d’entretien des bâtiments, garantissant ainsi la pérennité des copropriétés.
Accès et transparence des informations
Enfin, la transparence est renforcée grâce à un accès graduel et réglementé aux informations contenues dans le registre. Le grand public pourra consulter les données de base, tandis que les notaires auront un accès complet aux dossiers, facilitant ainsi les transactions immobilières.
Pour plus d’informations et pour connaître toutes les démarches à suivre, visitez le site officiel du registre national des copropriétés ou consultez le guide complet disponible sur Manda.fr.
- Données techniques
- Nombre de bâtiments
- Nombre d’étages
- Élévateurs
- Âge du bâtiment
- Nombre de bâtiments
- Nombre d’étages
- Élévateurs
- Âge du bâtiment
- Performances énergétiques
- DPE collectif
- État des installations de chauffage
- Type de ventilation
- DPE collectif
- État des installations de chauffage
- Type de ventilation
- Financements et travaux
- Fonds de travaux
- Plans pluriannuels de travaux
- Montant exact du fonds de travaux
- Fonds de travaux
- Plans pluriannuels de travaux
- Montant exact du fonds de travaux
- Diagnostiques immobiliers
- Diagnostic amiante
- État des installations électriques
- State des systèmes de production d’eau chaude
- Diagnostic amiante
- État des installations électriques
- State des systèmes de production d’eau chaude
- Informations financières
- Charges impayées
- Historique des mises en demeure
- Charges impayées
- Historique des mises en demeure

Le registre national d’immatriculation des copropriétés (RNIC) a été considérablement enrichi par le décret n° 2025-831, imposant aux syndics de nouvelles obligations d’enregistrement. Ce texte souligne l’importance d’inscrire des données précises sur la performance énergétique, les travaux à venir, ainsi que les situations financières des copropriétés. La collecte de ces informations vise à améliorer la transparence et à identifier rapidement les copropriétés en difficulté. Voici un aperçu des informations clés à enregistrer.
Informations techniques sur l’immeuble
Données structurelles
Les syndics doivent désormais fournir des données techniques détaillées concernant la copropriété. Cela inclut la description des bâtiments (nombre d’étages, ascenseurs, etc.), les surfaces et l’âge des constructions. Ces informations permettent aux autorités d’identifier les biens à risque et de cibler les contrôles nécessaires.
Diagnostics immobiliers
Les diagnostics immobiliers deviennent obligatoires dans le RNIC. Cela comprend le DPE (diagnostic de performance énergétique), le diagnostic amiante et l’état des installations d’électricité et de gaz. Ces diagnostics fournissent une évaluation complète de l’état technique de l’immeuble, essentielle pour la planification des travaux futurs et l’évaluation des risques.
Performance énergétique et transition écologique
Systèmes de chauffage et production d’eau chaude
Il est impératif d’inscrire des informations sur les systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire. Les syndics doivent indiquer la nature des installations (chauffage au gaz, électrique, fioul, etc.). Cette information aide à détecter les copropriétés énergivores, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Ventilation et qualité de l’air
Le registre exige également des informations sur la ventilation des immeubles. Les types de ventilation présents doivent être renseignés, ce qui a un impact direct sur la qualité de l’air intérieur et sur la performance énergétique. Une bonne ventilation contribue à améliorer le confort des occupants et à réduire les dépenses énergétiques.
Finances de la copropriété
Fonds de travaux et projets pluriannuels
Le fonds de travaux est une composante essentielle à mentionner dans le RNIC. Les syndics doivent déclarer le montant disponible et les projets de plans pluriannuels de travaux discutés en assemblée générale. Cela permet d’évaluer la capacité de la copropriété à financer des travaux nécessaires et de prévoir les dépenses à venir.
Gestion des impayés
Les syndics doivent également mentionner la situation des charges impayées. Dans le cadre de la nouvelle réglementation, seuls les copropriétaires ayant plus de deux trimestres de charges impayées seront notés au registre. Cela standardise les critères d’alerte sur les copropriétés en difficulté, facilitant l’anticipation des problèmes financiers.
Transparence et accessibilité des données
Il est primordial que les informations enregistrées dans le RNIC soient accessibles et transparentes. Les données de base doivent être accessibles au public, telles que les charges impayées et les travaux votés, tandis que les notaires auront un accès complet au dossier. Cela crée une responsabilité partagée et réduit les risques de fausses déclarations.
Le respect de ces nouvelles obligations d’enregistrement dans le registre national d’immatriculation des copropriétés est essentiel pour garantir une gestion efficace et responsable des copropriétés, tout en contribuant à une meilleure qualité de l’habitat et à la transition énergétique.
FAQ sur le registre national d’immatriculation des copropriétés
Quelles sont les nouvelles données principales à inscrire dans le registre national des copropriétés ?
Le décret n° 2025-831 modifie l’approche déclarative, en remplaçant les données “essentielles” par des données “principales”. Les syndics doivent fournir des informations détaillées sur chaque bâtiment, y compris l’âge, le nombre d’étages et les diagnostics immobiliers.
Comment la transition énergétique est-elle intégrée dans ce registre ?
Les syndics doivent désormais déclarer le système de chauffage et de production d’eau chaude, ce qui aidera à identifier les copropriétés énergivores. La ventilation et le diagnostic structurel sont également des éléments à signaler pour améliorer la performance énergétique.
Quel impact ces nouvelles exigences ont-elles sur la planification des travaux ?
Le décret impose la déclaration de l’inscription d’un projet de plan pluriannuel de travaux à l’ordre du jour de l’assemblée générale. Le fonds de travaux doit aussi être communiqué, ce qui permet une meilleure transparence financière.
Quelles données financières doivent être fournies ?
Les syndics doivent déclarer le montant exact du fonds de travaux, ce qui permet de différencier les copropriétés en termes de capacité à investir dans des travaux de rénovation.
Comment cela affecte-t-il la lutte contre l’habitat indigne ?
Chaque arrêté d’insalubrité ou mise en demeure doit apparaître au registre national, formant ainsi un fichier des copropriétés problématiques et garantissant que les informations soient vérifiées et corrigées.
Quel est le délai accordé aux professionnels pour se conformer aux nouvelles obligations ?
Les syndics professionnels et bénévoles disposent de dix-huit mois pour s’adapter aux nouvelles règles, avec une échéance fixée au début de 2027 avant que des sanctions ne soient appliquées.