Les élections partielles dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne, programmées pour les 5 et 12 octobre 2025, sont marquées par un effervescence politique sans précédent. La déclaration d’inéligibilité de Brigitte Barèges, élue lors des derniers scrutins, a laissé un vide que douze candidats se battent désormais pour combler. Cette élection s’annonce comme un événement révélateur des dynamiques politiques en cours, tant à gauche qu’à droite, alors que les électeurs se préparent à déposer leur bulletin dans l’urne lors du premier tour.
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ToggleDouze prétendants pour une succession incertaine
C’est un véritable bouillonnement qui anime cette circonscription. En effet, la liste des candidats, qui s’est multipliée par deux par rapport à la dernière élection, reflète des motivations politiques variées. Ces candidats s’engagent dans une campagne électorale où chaque projet, chaque promesse pourrait influencer leur futur mandat.

Les mouvements en lice
Dans cette arène compétitive, les candidats sont issus de divers horizons politiques. La droite, traditionnellement bien implantée, se trouve divisée, avec des luttes internes qui pourraient lui coûter cher. La gauche, même avec des initiatives d’unité, semble également désarticulée face à la montée des tensions.
- Parti Socialiste et PRG : Catherine Bourdoncle-Larnaudie, forte d’une expérience au conseil départemental, est la candidate soutenue par le PS et le PRG.
- Renaissance : Catherine Simonin-Bénazet, déjà candidate par le passé, veut poursuivre ses efforts pour influencer le paysage politique local.
- Les Républicains : La division s’accentue, illustrée par le positionnement de Bernard Pécou face à Marie-Claude Berly.
Une gauche éparpillée
La gauche ne se présente pas avec un front uni malgré quelques tentatives de rassemblement. Des partis tels que La France insoumise, EELV, et le NPA poursuivent leurs agendas respectifs. Ce climat peut profiter à des candidatures isolées, qui se positionnent comme alternatives.

Portraits des candidats
Examinons les principaux candidats qui se disputent cette circonscription clé, chacun avec des parcours distincts, mais tous animés par une volonté de marquer le paysage politique local.
Nom | Parti | Rôle actuel | Supporters |
---|---|---|---|
Catherine Bourdoncle-Larnaudie | PS, PRG | Vice-présidente du conseil départemental | Place publique |
Catherine Simonin-Bénazet | Renaissance | Candidature antérieure | Macronistes |
Bernard Pécou | LR | Candidate soutenue par la direction nationale | Bruno Retailleau |
Candidatures stratégiques
D’autres candidats, parfois moins connus, ont aussi des ambitions notables. Samir Chikhi est l’un d’eux, représentant une vision complexe de la gauche. Ses initiatives pourraient semer le trouble parmi les sympathisants traditionnels du PS dans cette circonscription. Par ailleurs, les regroupements tels que « Montauban de gauche, écologiste et citoyenne » gagneront sans doute en visibilité et en influence dans le cadre de cette campagne.

Des enjeux clairs pour un vote crucial
Les enjeux dépassent la simple compétition entre candidats. Les résultats de cette élection partielle pourraient avoir des répercussions sur le climat politique national, surtout dans un contexte où la gauche cherche à se repositionner après plusieurs défaites.
- Perspectives économiques : Chaque candidat devra articuler une réponse adéquate aux préoccupations des électeurs face à l’inflation et aux difficultés économiques actuelles.
- Identité et valeurs : Les électeurs s’interrogent sur les valeurs portées par chacun des représentants et leur capacité à défendre les intérêts de la circonscription au niveau national.
- Questions locales : Les préoccupations locales telles que l’agriculture, l’urbanisme ainsi que l’éducation seront essentielles pour séduire l’électorat.
Les résultats des élections de 2022 peuvent également influencer le vote : qui dans les douze prétendants saura séduire un électorat fatigué de changements incessants ?
Campagne électorale et stratégies des candidats
Chacun des candidats met en place des stratégies distinctes afin de toucher le maximum d’électeurs. La campagne électorale qui se profile s’annonce très disputée. Chaque candidat déploiera des efforts considérables pour se rendre visible et marquer les esprits, que ce soit par des meetings de proximité ou des campagnes numériques.
- Mobilisation des troupes : La constitution d’équipes de soutien et de bénévoles est cruciale pour maximiser l’impact.
- Débats publics : L’organisation de débats permet de confronter les idées et vision de chacun face à un public engagé.
- Campagnes numériques : Les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus prépondérant dans la diffusion des messages. L’utilisation de plateformes comme Facebook ou Twitter permet de toucher un public large et diversifié.
Une droite en crise et une extrême droite qui s’affirme
La droite subit les effets d’une crise interne croissante. La rivalité entre Bernard Pécou et Marie-Claude Berly ne fait qu’accentuer ce phénomène de division. La question qui se pose est de savoir si cette fragmentation pourra se traduire par une perte de soutien lors du vote.

Réactions à l’émergence de l’extrême droite
La montée en puissance de l’extrême droite, représentée par des candidats comme Brigitte Poma et Guy Jovelin, s’accompagne de tensions palpables. Ces figures politiques, qui défendent des positions souvent contestées, pourraient bien séduire une frange de l’électorat déçu par les partis traditionnels.
- Brigitte Poma : Ancienne déléguée du RN en dissidence, elle enrichit le débat en capitalisant sur des questions identitaires.
- Guy Jovelin : Avec des liens étroits avec l’ultra-droite, son approche pourrait polariser encore plus le vote dans cette circonscription.
- Impact sur les électeurs : Ces candidats pourraient notamment attirer des électeurs lassés par les promesses non tenues des partis traditionnels.
Une dynamique électorale à suivre
Les passages à l’action de ces divers candidats donneront le ton de la campagne. Leurs stratégies, ainsi que leur capacité à interagir avec les électeurs, seront déterminants pour l’issue de ces élections. Les discussions concernant les programmes, les débats et la manière de répondre aux enjeux locaux seront au cœur de cette match politique. Ainsi, cette élection partielle sera un tremplin pour beaucoup d’entre eux ou un obstacle à surmonter.
Les doutes et les espoirs d’un avenir incertain
Avec tant de candidats et des enjeux aussi variés, chacun devra faire preuve de stratégie afin de se frayer un chemin à travers le tumulte politique. Les premières semaines de campagne mettront en lumière des priorités qui, si elles résonnent avec les électeurs, pourraient garantir un bon taux de participation.
Candidatures innovantes et plateforme originale
Des candidatures moins conventionnelles émergent également, apportant des idées nouvelles au sein des débats politiques. Le Parti animaliste, par exemple, avec Eddine Ariztegui, met en avant la question du bien-être animal dans un champ souvent négligé par les autres candidats. Ce choix pourrait capter l’attention d’un segment de la population soucieux de ces enjeux.
- Candidature originale : Eddine Ariztegui mise sur la condition animale.
- Changement citoyen : Claire Aymes, après divers essais dans différentes circonscriptions, choisi d’explorer de nouveaux horizons.
- Stratégies différentes : Une approche moins traditionnelle pourrait s’avérer gagnante si elle touche un électorat sensible à ces causes.
Dans un contexte électoral incertain, chaque geste, chaque prise de parole peut faire la différence. Les candidats à l’élection partielle de Tarn-et-Garonne s’emploieront à convaincre un électorat en quête de renouveau et d’honnêteté au sein de son système politique. Au fil des semaines, avis et tensions seront révélateurs du climat politique, déterminant l’issue de ces élections significatives.