EN BREF
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La copropriété est un cadre complexe où la prise de décision collective est essentielle pour la gestion d’un immeuble partagé. Avec l’adoption de la loi ALUR, des changements significatifs ont été introduits dans les modalités de vote au sein des assemblées générales. Ces nouvelles règles visent à simplifier le processus de décision en modifiant les seuils de majorité requis pour divers types de travaux et d’aménagements. Comprendre ces évolutions est crucial tant pour les copropriétaires que pour les sociétés de gestion, afin d’assurer une bonne gouvernance et une gestion efficace des co-propriétés.

La loi ALUR a profondément transformé les règles de fonctionnement des copropriétés en France, notamment en ce qui concerne les modalités de vote en assemblée générale. Avec ces réformes, il est désormais essentiel pour les copropriétaires de s’approprier ces changements afin de participer efficacement aux décisions qui les concernent. Cet article vous présente les principales nouveautés apportées par la loi et leurs implications pratiques.
La majorité simple : un concept redéfini
Selon la loi modifiée, les décisions en assemblée générale des copropriétaires sont généralement prises à la majorité simple. Cela signifie que le vote est basé sur la majorité des membres présents ou représentés, sauf en cas de dispositions légales contraires.
La loi ALUR a également élargi l’application de la majorité simple à un certain nombre de travaux jugés essentiels pour la copropriété. Parmi ceux-ci, on trouve :
- Les travaux nécessaires à la conservation de l’immeuble et à la préservation de la santé et de la sécurité des occupants.
- Les modalités de réalisation des travaux obligatoires par la loi ou les arrêtés de péril.
- Les adaptations nécessaires du règlement de copropriété, en réponse aux évolutions législatives.
Les décisions précédemment soumises à la double majorité
Avant les changements apportés par la loi ALUR, certaines décisions nécessitaient un vote à la double majorité, telle qu’établie par l’article 26 de la loi du 10 juillet 1965. Désormais, des décisions telles que les travaux d’amélioration ou d’addition peuvent être adoptées à la majorité des voix de tous les copropriétaires.
En outre, les demandes d’individualisation des contrats pour la fourniture d’eau et les travaux nécessaires à cette individualisation entrent également dans ce cadre simplifié.
Cas de maintien de la double majorité
Malgré les avancées apportées par la loi ALUR, certaines décisions conservant le cadre de la double majorité demeurent. Cela inclut :
- Les modalités d’ouverture des accès aux immeubles.
- La possibilité pour l’assemblée générale d’autoriser le syndic à déléguer certains pouvoirs à une banque pour gérer les prélèvements et les procédures de recouvrement.
Exigence d’unanimité pour des modifications spécifiques
Enfin, la loi impose que pour la suppression du poste de concierge et de sa loge, il faut obtenir l’unanimité des voix. Cela souligne l’importance de consulter tous les copropriétaires dans des décisions qui pourraient affecter significativement la gestion de la copropriété.
Références juridiques
Les nouvelles modalités de vote sont régies par les articles 24, 24-5, 25 et 26 de la loi du 10 juillet 1965. Pour en savoir plus sur les implications de la loi ALUR et son impact sur la vie des copropriétaires, vous pouvez consulter les sources comme ici ou explorer les documents juridiques sur la refonte du système de vote.

Type de décision | Modalité de vote |
---|---|
Travaux essentiels | Majorité simple des copropriétaires présents ou représentés |
Travaux d’amélioration | Majorité simple des voix de tous les copropriétaires |
Demandes d’individualisation des contrats d’eau | Majorité simple des voix de tous les copropriétaires |
Ouverture des portes d’accès | Double majorité de l’article 26 |
Délégation de pouvoir au syndic | Double majorité de l’article 26 |
Suppression du poste de concierge | Unanimité requise |

La loi ALUR a profondément modifié le cadre légal régissant la copropriété en France, notamment en ce qui concerne les modalités de vote au sein des assemblées générales. Cette réforme vise à faciliter la prise de décision pour les copropriétaires en clarifiant les règles de majorité et en élargissant l’application de la majorité simple pour des travaux essentiels. Cet article vous guide à travers ces changements majeurs pour mieux comprendre vos droits et responsabilités en tant que copropriétaire.
Majorité simple : Qu’est-ce que cela signifie ?
Sauf disposition contraire, les décisions d’assemblée générale sont prises à la majorité simple, c’est-à-dire à la majorité des copropriétaires présents ou représentés. Cela signifie qu’une majorité relative suffit pour adopter des projets, rendant ainsi les décisions plus accessibles. Cette innovation a été intégrée dans l’article 24 de la loi du 10 juillet 1965, qui couvre des travaux jugés essentiels à la copropriété.
Quels travaux sont concernés par la majorité simple ?
La loi ALUR a élargi la portée de la majorité simple pour inclure des travaux cruciaux tels que :
- Les travaux nécessaires à la conservation de l’immeuble et la préservation de la santé et de la sécurité physique des occupants.
- Les modalités de réalisation et d’exécution des travaux rendus obligatoires par la loi ou un arrêté de péril.
- Les adaptations du règlement de copropriété nécessaires en raison de modifications législatives ou réglementaires.
Travaux soumis à la double majorité
Malgré ces avancées, certaines décisions confidentielles continuent d’exiger la double majorité, selon l’article 26 de la loi du 10 juillet 1965. Celles-ci comprennent :
- Les travaux d’amélioration, de transformation et d’addition.
- Les demandes d’individualisation des contrats de fourniture d’eau et les travaux nécessaires à cette individualisation.
Il est aussi à noter que la double majorité reste applicable pour d’autres cas spécifiques, comme les modalités d’ouverture des portes d’accès aux immeubles ou l’autorisation donnée au syndic pour déléguer des prérogatives de recouvrement à une banque en cas d’impayés.
Unanimité : Cas exceptionnels
Pour certaines décisions comme la suppression du poste de concierge et de sa loge, une unanimité des copropriétaires est requise. Ces incidents soulignent qu’il existe encore des situations où l’accord de tous est nécessaire.
Ressources et références juridiques
Pour approfondir vos connaissances sur ces nouvelles règles, plusieurs ressources sont disponibles en ligne :
- Découvrez les nouvelles règles sur les assemblées de copropriétaires
- Règles de vote et majorités en copropriété
- Vos droits et obligations en tant que copropriétaire
- Majorité simple : Décisions prises à la majorité des copropriétaires présents ou représentés.
- Travaux essentiels : Conservation de l’immeuble et sécurité des occupants inclus dans la majorité simple.
- Travaux d’amélioration : Adoptés désormais à la majorité des voix des copropriétaires.
- Double majorité : Cas spécifiques demeurant soumis à l’article 26 de la loi.
- Ouverture des accès : Modalités nécessitant toujours une double majorité.
- Concierge : Suppression nécessite l’unanimité des copropriétaires.

La loi ALUR, promulguée en 2014, a significativement modifié les règles de vote en assemblée générale pour les copropriétés. Ces changements visent à simplifier la prise de décisions et à adapter la gestion des copropriétés aux enjeux contemporains. Cet article vous propose une synthèse claire des principales nouveautés et de leurs implications pratiques pour les copropriétaires.
La majorité simple : un principe fondamental
Sous réserve de dispositions spécifiques, les décisions d’assemblée générale des copropriétés se prennent à la majorité simple. Cela signifie que les décisions sont adoptées par la majorité des copropriétaires présents ou représentés lors de l’assemblée. Cette modalité vise à faciliter l’adhésion et à éviter les blocages dans la gestion immobilière.
Les travaux essentiels à la copropriété
La loi ALUR a intégré dans le cadre de la majorité simple des travaux jugés essentiels pour la copropriété. Ces travaux incluent :
- Les actions nécessaires pour la conservation de l’immeuble, garantissant ainsi sa pérennité.
- Les interventions permettant de préserver la santé et la sécurité physique des occupants.
- Les adaptations du règlement de copropriété pour répondre aux évolutions législatives et réglementaires.
Travaux d’amélioration et d’individualisation
Des décisions qui nécessitaient auparavant une double majorité, selon l’article 26 de la loi de 1965, peuvent désormais être adoptées à la majorité simple. Cela inclut des projets tels que :
- Les travaux d’amélioration, transformation ou addition d’éléments au sein de la copropriété.
- Les demandes d’individualisation des contrats de fourniture d’eau, qui peuvent considérablement alléger les charges des copropriétaires.
Maintien de la double majorité pour certaines décisions
Malgré l’élargissement de la majorité simple, il existe des cas où la double majorité demeure requise. Parmi ces décisions, on trouve :
- Les modalités d’ouverture des portes d’accès aux immeubles, qui s’avèrent cruciales pour la sécurité de tous.
- La possibilité pour le syndic d’effectuer des prélèvements sur le compte des copropriétaires, qui doit être approuvée à la double majorité.
Unanimité requise pour des changements majeurs
En outre, certaines modifications, comme la suppression du poste de concierge et celle de sa loge, exigent l’unanimité des copropriétaires. Ce type de décision montre l’importance de la concertation entre tous les habitants d’un immeuble, car elle peut avoir des répercussions significatives sur la qualité de vie au sein de la copropriété.
Références juridiques
Pour une compréhension approfondie des nouvelles modalités de vote en assemblée générale, il est essentiel de se référer aux articles 24, 24-5, 25 et 26 de la loi du 10 juillet 1965. Ces articles définissent clairement les conditions sous lesquelles les décisions peuvent être prises et encadrent les droits et obligations des copropriétaires.
R : Les décisions d’assemblée générale sont prises à la majorité simple, ce qui signifie que la majorité des copropriétaires présents ou représentés peut valider les décisions concernant des travaux essentiels pour la copropriété, comme ceux nécessaires à la conservation de l’immeuble et à la sécurité des occupants.
R : La loi ALUR a élargi le champ d’application de la majorité simple pour inclure des travaux jugés essentiels, tels que ceux nécessaires à la conservation de l’immeuble et les adaptations du règlement de copropriété suite à des modifications législatives.
R : Certaines décisions demeurent soumises à la double majorité, telles que les modalités d’ouverture des portes d’accès aux immeubles et l’autorisation de déléguer des pouvoirs pour les prélèvements bancaires en cas d’impayé.
R : La suppression du poste de concierge et celle de sa loge requièrent l’unanimité des copropriétaires.
R : Les articles 24, 24-5, 25 et 26 de la loi du 10 juillet 1965 sont les références juridiques concernées par ces nouvelles modalités de vote en assemblée générale.