EN BREF
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La loi sur la convocation d’une assemblée générale à la demande d’un copropriétaire représente une avancée significative en matière de gestion de la copropriété. Adoptée dans le cadre de la loi ELAN, cette disposition permet à tout copropriétaire de demander la tenue d’une assemblée pour discuter de questions touchant uniquement à ses droits ou obligations. Comprendre les enjeux et les règles entourant cette procédure est essentiel pour garantir une bonne gouvernance du bien immobilier et pour s’assurer que les droits des copropriétaires sont respectés. Cette démarche, bien que simplifiée, impose certaines formalités et responsabilités tant au syndic qu’aux copropriétaires demandeurs.

La loi stipule que tout copropriétaire peut désormais demander la convocation d’une assemblée générale (AG) pour traiter des questions qui concernent ses droits ou obligations. Cette possibilité, instaurée par l’ordonnance du 30 octobre 2019, est une avancée significative pour renforcer les droits des copropriétaires et leur donner plus de pouvoir dans la gestion de la copropriété. Dans cet article, nous allons explorer les enjeux et les règles concernant cette convocation, ainsi que les formalités à respecter.
Table of Contents
ToggleLes enjeux de la convocation d’une assemblée générale
La convocation d’une AG constitue un mécanisme essentiel pour la démocratie au sein des copropriétés. Cela permet aux copropriétaires de se réunir et de débattre des décisions qui les concernent. Cette loi, en donnant le droit à tout copropriétaire de demander une réunion, contribue à une gestion plus transparente et plus participative. C’est un levier important pour résoudre des conflits éventuels et prendre des décisions collectives sur des sujets critiques tels que des travaux à réaliser, des changements de règles ou des investissements.
Les règles encadrant la convocation
Afin de solliciter la convocation d’une assemblée générale, un copropriétaire doit notifier cette demande au syndic. Selon l’article 17-1 AA de la loi du 10 juillet 1965, la notification doit préciser les questions à inscrire à l’ordre du jour et être accompagnée d’un projet de résolution pour chaque question. Ce cadre juridique veille à assurer que les demandes soient claires et précises, évitant ainsi les abus et les incompréhensions.
Obligations du syndic
La loi impose au syndic l’obligation de convoquer l’assemblée générale demandée, mais cette obligation s’accompagne également du droit pour le syndic de percevoir une rémunération pour l’organisation de cette assemblée. Le syndic doit également informer les copropriétaires, dans un délai de quinze jours suivant la demande, des frais prévisionnels qu’ils devront couvrir.
Procédure de convocation
La procédure de convocation par un copropriétaire est différente de celle qui consiste à demander l’inscription de questions à l’ordre du jour de la prochaine assemblée. Dans ce cas, il est possible de « provoquer » une assemblée à tout moment, qui doit être organisée dans un délai de 45 jours suivant le paiement des frais. Cela permet de réagir rapidement aux besoins des copropriétaires et de maintenir un certain dynamisme dans la gestion de la copropriété.
Documents nécessaires pour une demande valide
Lorsqu’un copropriétaire souhaite solliciter la tenue d’une AG, il est impératif de fournir certains documents. Si la demande concerne des travaux affectant les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble, le copropriétaire doit produire un document détaillant l’implantation et la nature des travaux envisagés. L’article 13 du décret du 2 juillet 2020 clarifie que le syndic n’inscrira à l’ordre du jour que les questions relatives aux droits et obligations des copropriétaires demandeurs.
Répartition des coûts
Les frais engagés pour la convocation de l’assemblée sont généralement à la charge des copropriétaires ayant fait la demande. S’ils sont plusieurs, il leur incombe de préciser la répartition des frais entre eux ; sinon, les coûts seront répartis de façon égale. Cette transparence dans les finances de la copropriété est essentielle pour éviter les conflits futurs.
Évolution et modernisation du cadre légal
Depuis l’adoption de la loi ELAN, un certain nombre d’évolutions ont été apportées au cadre légal régissant la copropriété. La mise en place de réunions à distance via des plateformes numériques, par exemple, assouplit la participation des copropriétaires, rendant les procédures plus accessibles et réactives. Les enjeux autour des assemblées générales sont de plus en plus prépondérants dans la gestion des copropriétés modernes.
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Comparatif : Enjeux et règles de la convocation d’une assemblée générale
Enjeux | Règles |
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Montée de la responsabilité | Le syndic est tenu de convoquer l’assemblée dans un délai de 45 jours. |
Droit à l’information | Le syndic doit informer des décisions prises par affichage. |
Répartition des frais | Les copropriétaires doivent préciser la répartition des frais. |
Initiative individuelle | Tout copropriétaire peut demander la convocation à ses frais. |
Limitation des sujets | Même si convoquée par un copropriétaire, seules ses questions peuvent être débattues. |
Documentation requise | Production d’un projet de résolution pour chaque question demandée. |

Depuis 2019, la loi permet à tout copropriétaire de demander la tenue d’une assemblée générale (AG) afin de discuter de questions concernant ses propres droits ou obligations. Cette disposition vise à renforcer les droits des copropriétaires et à clarifier les processus décisionnels au sein des copropriétés. Dans cet article, nous examinerons les enjeux et les règles qui entourent cette possibilité, ainsi que les formalités à respecter.
La loi ELAN et ses conséquences
La loi du 23 novembre 2018, connue sous le nom de loi ELAN, a introduit des changements significatifs en matière de copropriété. Cette réforme a permis de redéfinir le cadre juridique existant, d’adapter la loi de 1965 aux nouvelles réalités des immeubles ainsi qu’à la taille des copropriétés. Avec l’ordonnance du 30 octobre 2019, il est désormais possible pour un copropriétaire de solliciter du syndic la convocation d’une AG à ses frais.
Les obligations du syndic
Le syndic a l’obligation de répondre à la demande de convocation d’une AG faite par un copropriétaire. Cette responsabilité implique également un droit de percevoir une rémunération pour ses services. En d’autres termes, si un copropriétaire souhaite convoquer une AG, le syndic doit organiser cette réunion dans un délai de quarante-cinq jours après avoir reçu le paiement des frais liés à cette assemblée.
Les formalités de la demande
Pour que la demande de convocation soit valide, elle doit être notifiée au syndic et respecter certaines conditions. La demande doit préciser les questions à inscrire à l’ordre du jour et être accompagnée d’un projet de résolution pour chaque question. Il est essentiel que cette information soit claire pour assurer un bon déroulement des discussions lors de l’assemblée générale.
Les coûts associés à l’assemblée générale
Lorsque plusieurs copropriétaires demandent la convocation d’une AG, ils doivent en outre préciser la répartition des frais et des honoraires engendrés par cette initiative. En cas d’absence de précision, les coûts sont répartis équitablement entre les copropriétaires ayant fait la demande. Le syndic informera ces derniers des frais prévisionnels dans un délai de quinze jours après la notification de la demande.
Documents nécessaires pour solliciter une assemblée générale
Un copropriétaire souhaitant convoquer une AG doit fournir des documents spécifiques, notamment s’il s’agit de travaux affectant les parties communes ou l’apparence de l’immeuble. Il devra notamment présenter un document indiquant l’implantation et la nature des travaux prévus. L’objectif est d’assurer la clarté des discussions en assemblée.
Information aux occupants de l’immeuble
Enfin, une fois l’assemblée générale tenue, le syndic a la responsabilité d’informer tous les occupants de la copropriété des décisions prises. Cela se fait par le biais de l’affichage d’un procès-verbal abrégé dans les parties communes de l’immeuble. Cette obligation vise à garantir la transparence et le bon fonctionnement de la copropriété.
- Enjeu principal : Faciliter l’accès à l’assemblée générale pour les copropriétaires.
- Qui peut demander : Tout copropriétaire sur ses propres droits ou obligations.
- Coût : À la charge du copropriétaire demandeur.
- Durée de convocation : Assemblée à organiser dans les 45 jours suivant le paiement.
- Documents requis : Projet de résolution et précisions sur la demande.
- Répartition des frais : Égalité entre copropriétaires en l’absence d’indications.
- Information des occupants : Affichage du procès-verbal dans les parties communes.
- Limitation des sujets : Questions relatives uniquement aux droits des demandeurs.

Comprendre la loi sur la convocation d’une assemblée générale à la demande d’un copropriétaire
La loi relative à la convocation d’une assemblée générale (AG) à la demande d’un copropriétaire a été modifiée depuis 2019, apportant des changements significatifs sur les droits et obligations des copropriétaires et du syndic. Désormais, tout copropriétaire a le droit de demander au syndic la tenue d’une assemblée, pratique qui vise à renforcer la participation des copropriétaires dans la gestion de leurs intérêts immobiliers. Cet article vous propose de mieux comprendre les enjeux et les règles qui régissent cette procédure.
Les fondements législatifs de la convocation d’une AG
La loi du 23 novembre 2018, appelée loi ELAN, a donné au gouvernement le pouvoir d’effectuer des ajustements dans le droit de la copropriété afin de moderniser les règles en vigueur. À la suite de l’ordonnance du 30 octobre 2019, un nouvel article a vu le jour, stipulant que tout copropriétaire peut solliciter du syndic la convocation d’une AG pour faire inscrire à l’ordre du jour des questions relatives uniquement à ses droits ou obligations. Ce dispositif vise à établir un équilibre dans la prise de décision au sein de la copropriété.
Les démarches à suivre pour convoquer une AG
Pour qu’un copropriétaire puisse demander la convocation d’une AG, plusieurs étapes doivent être respectées. Tout d’abord, il doit notifier sa demande au syndic, en précisant clairement les questions qu’il souhaite voir aborder. Cette demande doit également être accompagnée d’un projet de résolution pour chaque sujet proposé. Il est essentiel de bien formuler ces points pour éviter toute ambiguïté lors de la réunion.
Le coût de la convocation
La convocation à l’AG est à la charge du copropriétaire demandeur. Lorsque plusieurs copropriétaires font cette demande, ils doivent préciser la répartition des frais entre eux. En l’absence de précisions, les frais sont répartis de manière égale. Dans un délai de quinze jours suivant la notification de la demande, le syndic doit informer les copropriétaires des frais prévisionnels liés à l’assemblée. Il est important d’anticiper ces coûts pour éviter des malentendus ultérieurs.
Les obligations du syndic
Le syndic a l’obligation de convoquer l’assemblée dans les 45 jours suivant le paiement des frais. Ce délai est strict et doit être respecté, car il garantit une meilleure transparence et une réactivité dans les décisions communautaires. De plus, il est important de rappeler que cette procédure se distingue de la simple demande d’inscription de points à l’ordre du jour. En effet, ici, une assemblée peut être provoquée à tout moment, élargissant ainsi les possibilités d’intervention des copropriétaires.
Documents nécessaires pour la convocation d’une AG
Outre la demande écrite, certains documents peuvent être requis, notamment lorsque des travaux affectant les parties communes sont envisagés. Il est préconisé de fournir un document détaillant l’implantation et la consistance des projets de travaux. Cette démarche permet au syndic d’avoir toutes les informations nécessaires pour informer les autres copropriétaires et préparer la réunion de manière efficace.
L’importance de l’information des occupants
Enfin, après l’assemblée générale, le syndic a l’obligation d’informer tous les occupants de l’immeuble des décisions prises, par l’affichage d’un procès-verbal abrégé dans les parties communes. Cette transparence est cruciale pour maintenir une bonne communication et évite les tensions potentielles au sein de la copropriété. Il est donc essentiel pour les copropriétaires de se tenir informés et de participer activement aux débats lors des AG.
FAQ – Comprendre la loi sur la convocation d’une assemblée générale à la demande d’un copropriétaire
Q: Qui peut demander la convocation d’une assemblée générale ?
R: Tout copropriétaire a le droit de demander la convocation et la tenue d’une assemblée générale.
Q: Quelles conditions doivent être remplies pour faire cette demande ?
R: La demande doit être notifiée au syndic et doit préciser la ou les questions à inscrire à l’ordre du jour, accompagnées d’un projet de résolution.
Q: Qui supporte les frais de l’assemblée générale ?
R: Les frais de l’assemblée générale sont à la charge de celui qui en fait la demande, avec une répartition possible entre plusieurs copropriétaires.
Q: Quel est le délai pour organiser l’assemblée générale une fois que la demande est faite ?
R: L’assemblée générale doit être organisée dans un délai de quarante-cinq jours suivant le paiement des frais et honoraires au syndic.
Q: Quelles questions peuvent être abordées lors de cette assemblée ?
R: Seules les questions relatives aux droits et obligations des copropriétaires demandeurs peuvent être traitées lors de cette assemblée.
Q: Le syndic a-t-il des obligations lors de la convocation de l’assemblée ?
R: Oui, le syndic est obligé d’informer les occupants de l’immeuble des décisions prises par l’assemblée générale par l’affichage d’un procès-verbal abrégé dans les parties communes.
Q: Que se passe-t-il si plusieurs copropriétaires demandent la convocation ?
R: Ils doivent préciser la répartition des frais et, à défaut d’accord, ceux-ci seront répartis à parts égales entre les copropriétaires demandeurs.